C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai aujourd’hui assisté à l’inauguration du centre de soins non programmés des Sables d’Olonne. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, que d’autres élus et moi-même avions sollicité à plusieurs reprises pour qu’il vienne constater les difficultés d’accès aux soins dans notre département, a fait le déplacement, et nous l’en remercions.
L’ouverture de ce centre de soins non programmés représente une petite bouffée d’oxygène pour les urgences des Sables d’Olonne. L’Agence régionale de santé espère qu’elles seront ainsi soulagées de 10% de leur fréquentation, un chiffre que les médecins en charge semblent trouver largement surestimé. Mais, dans la situation actuelle, ne boudons pas notre plaisir !
Espérons que cette initiative n’est que le début de nombreuses autres visant à l’amélioration de l’accès aux soins des Vendéens. Je pense par exemple à la téléconsultation, aux télécabines médicales ou aux valises médicales connectées pour les interventions urgentes sur site ou le suivi à distance de pathologies chroniques, cette liste n’est pas exhaustive. Autant de pistes prometteuses à suggérer à l’ARS.
Eh oui ! La Vendée est un territoire attractif. Eh oui ! Elle manque de praticiens ! Et c’est justement cette apparente contradiction qui souligne la gravité de la situation du parcours de soins dans notre pays. Un des médecins présents a lui-même suggéré au ministre qu’il allait peut-être falloir limiter quelque peu la liberté d’installation des médecins : il semblerait que certains, dans la profession, soient capables de plus d’ouverture, de réalisme et de pragmatisme que l’ARS elle-même… sur ce sujet tabou.
Philippe Latombe Député de la Vendée